Le terme KAFA signifie "nettoyage du mucus" et sa pratique s'inspire du NETI-KRIYA : ce dernier est une technique orientale dont la pratique est millénaire . Au sens strict , le mot sanscrit KRIYA signifie PURIFICATION et au sens large NETTOYAGE . Les KRIYA se pratiquent dans les ASHRAMS des HIMALAYAS et le NETI-KRIYA est plus répandu pour sa simplicité .

Ce sont des données scientifiques qui justifient la technique de l'ablution nasale ( NETI-KRIYA ) . Nous avons vu qu'au cours de certaines expérimentations , la seule persistance du TRIJUMEAU , dont les messages sont extêmement pénétrants , suffit à maintenir l'animal en éveil .
En effet , la peau et les muqueuses de la face sont riches en récepteurs qui potentialisent la sensibilité faciale .
La Sophrologie met à profit ce pouvoir d'activation de la sensibilité TRIGEMINALE , grâce à la pratique quotidienne du NETI-KRIYA ; cette pratique précède toute technique Sophrologique .
En plus du nettoyage libérateur des fosses nasales , cet exercice à un grand pouvoir d'éveil : il prépare la conscience à une plus grande réceptivité et fournit à certains plans affectifs un message qui , avec l'entrainement , procure un sentiment de bien être .
Il faut savoir que le KAFA-CLEANING n'est pas un simple lavage , mais qu'il constitue en lui-même , la meilleure préparation pour une prise de conscience de la CORPORALITE et de ses fonctions .

La pratique complète du KAFA-CLEANING n'exige pas plus de 5 mn.

DEFINITION:
Nettoyage naturel des fosses nasales au moyen d'un lavage qui s'effectue avec de l'eau salée , à la concentration du sérum physiologique et plus ou moins à la température corporelle .
DESCRIPTION:
Cette pratique s'effectue avec un récipient spécial , appelé KAFA , elle a lieu quelques instants avant la pratique de la relaxation ou à défaut , le jour même .
PREPARATION:
On utilise de l'eau courante du robinet . Chaque personne prépare le mélange d'eau chaude et d'eau froide en l'adaptant à sa propre température ( la température moyenne est de 38,5° et le PH tourne aux alentours de 7 ).
La quantité d'eau pour chaque ablution est d'environ 250 à 300 cc . La quantité de sel doit être aussi individuellement vérifiée en le goûtant ( en général 1,5 à 2 grammes de NAC I ). L'ablusion ne doit produire aucune sensation désagréable ; si c'est le cas , on refait une nouvelle préparation , car cela signifie : soit que la quantité de sel est excessive ou déficiente , soit que la température de l'eau est incorrecte .

EXECUTION:
On procède de manière que l'extrémité du conduit connecte avec l'orifice nasal , la tête penchée latéralement . Le liquide pénètre par une narine et ressort par l'autre , sans produire la moindre sensation désagréable . On utilise pour chaque narine , la moitié du contenu . La bouche est légèrement ouverte pour faciliter la respiration .
Ensuite , pour chasser le liquide qui reste dans les fosses nasales , on se mouche en inclinant la tête vers l'avant , puis sur les côtés . Pour terminer cette expulsion , on inspire par la bouche et on souffle très fort par le nez , en inclinant la tête vers l'avant , puis sur les côtés et enfin vers l'arrière . Enfin , on pratique quelques minutes de concentration ou de relaxation , debout ou assis , dans le but de mieux percevoir les sensations subjectives à la fin du processus .

Avant d'être acceptés par la médecine officielle , tous les nouveaux procédés , méthodes ou techniques doivent être soumis à une période initiale de vérification de la part des spécialistes responsables . Ceux-ci , dans les congrès médicaux , communiquent alors leurs observations à leurs collègues .

Le nombre de méthodes Sophrologiques pourraient laisser croire que celles-ci sont crées et proposées au public très rapidement . Il n'en est rien : une rigoureuse vérification scientifique a précédé leur diffusion.

Phénoménologie = 10 ans ou rien..........